Denis Seurat et une partie de l'équipe |
Premier assistant attitré de Claude Zidi et de bien d'autres cinéastes, explorateur de lieux, scénariste... Après des décennies de films de cinéma ou de télévision, et après plusieurs vies aussi, il avait quitté les hauteurs de Montmartre pour se fixer un jour sur celle des « Petites Bardenas », à Saint Esteben, dans une maison qu'il faisait vivre et restaurait avec amour, entouré par ses chats et ses chevaux en liberté.
Il était venu à notre rencontre très tôt et à plusieurs reprises pour participer à « Ainara / La Dame sauvage / Basanderea ». Un projet qu'il connaissait sur le bout des doigts, et pour cause, il en avait établi le découpage technique, à l'ancienne. Plaisir de voir un professionnel au travail... Projet qu'il portait de tout cœur pour que tous ensemble nous lui prêtions vie. Ce qui est déjà en soi une vraie vie.
Une page de vie se tourne. Elle est difficile à tourner. Mais elle est belle.
Avec une pensée très émue pour ses filles et leur mère, sa compagne, sa famille.
Denis Seurat de Larrea, au revoir ami.